Auteurs et livres

Je débute ici une catégorie de billets où je mentionnerai des auteurs ou livres qui m’ont paru potentiellement intéressants, et que j’ai découverts à des occasions diverses.
Je n’ai souvent encore rien lu d’eux.

Les nouveautés sont en premier:

– Une pièce de théâtre sur la relation entre Hannah Arendt et Heidegger: http://www.holybuzz.com/

Mark Kingwell: « Unruly Voices » et autres livres. La démocratie et la justice comme dialogue entre tous

Vincent Descombes: « Le raisonnement de l’ours » etc. Un philosophe rigoureux, un peu difficile.

Charles Taylor: « L’âge séculier » livre très épais et assez répétitif, difficile à lire en anglais comme en français, et avec un sommaire… extrêmement sommaire par rapport au nombre de parties, chapitres et sous-chapitres de cette énorme somme. L’idée générale semble être (mais j’ai probablement mal compris, n’ayant lu que des groupes de pages par ci par là) que la sécularisation n’est pas due à l’avancement de la science prouvant que Dieu n’existe pas, mais à une nouvelle attitude de liberté individuelle; il en est résulté des préjugés devenus la base commune de la pensée des élites, mais, dans la grande diversité désormais possible, les religions ont encore toute leur place.

– « Holy crocodile » (en): montrer aux tout petits, à travers des histoires d’animaux, ce que c’est qu’aimer et se soucier de l’autre; inspiré de traditions diverses (« légende dorée » etc.)
http://www.romereports.com/palio/holy-crocodile-showing-kids-what-a-saintly-life-is-all-about-english-10298.html

 

Articles plus anciens analogues:

– Sur le blog « Bibliques » j’ai mentionné quelques auteurs, dont Frank Viola et John Polkinghorne, ainsi qu’un site de textes développant sous forme de saynètes des récits de la Bible.

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Prier…

« Comment prier? » Chacun a sans doute son approche, ses approches; qui varient au long des années.

Un « tweet » de Nicky Gumbel, ce matin, répond à sa façon:
« Trois principes pour la prière: 1.Qu’elle reste honnête  2.Qu’elle reste simple  3.Qu’elle reste tournée vers le haut »

Voici en ce qui me concerne quelques aspects de « là où j’en suis »:

A midi, la messe: c’est le sommet de la prière, la demi-heure (ou davantage) essentielle de « coeur à coeur » avec Dieu, soutenu par les chants si beaux de la Communauté du Chemin Neuf, et l’homélie toujours nourrissante. Quand je vais communier, je me sens faible et pécheur (je l’écrivais déjà il y a bien longtemps); en en revenant de la communion je demande au Seigneur de « porter mon coeur »; de me tenir par la main, par le coeur en somme.
Mais il y a déjà, avant, l’arrivée dans l’église: c’est le silence, si propice pour se préparer. Quand nous arrivons suffisamment tôt, et par exemple si nous nous installons dans les stalles qui sont au fond, il est bon de fermer les yeux, et de prendre conscience des bruits qui ont tendance à attirer l’attention (tiens, voilà quelqu’un qui entre: est-ce que je le connais?): résister à l’envie d’ouvrir les yeux. Partir « en Dieu ».

Sinon, au long de la journée, il y a les moments où je prie brièvement, confiant au Seigneur telle ou telle rencontre qui va avoir lieu, etc.
Et puis il y a les moments où j’essaie d’entrer dans la prière.

Dans cette prière, peu à peu se sont développées différentes façons dont mon corps est « en contact » avec Dieu.
– Il y a eu, depuis assez longtemps, la tête, c’est à dire l’acceptation de l’idée que Dieu puisse me parler « en pensée ». Cela rejoint ce que j’écris dans le blog « Charismatiques« .
– Il y a le coeur: je l’ai dit ci-dessus à propos de la communion. Coeur qui se donne au Christ, qui bat avec lui et pour lui.
– Il y a – basé sur ce que l’on appelle semble-t-il un « chakra » quelque part au fondement du tronc – cette façon de percevoir son corps, son tronc globalement: de trouver une « assise » en Dieu, en se laissant aller, centré sur le bas du tronc.
– Et il y a depuis récemment, basé sur une généralisation de ce que j’appelle ailleurs « le rire de Clotilde« , une chaleur créée volontairement à hauteur de l’estomac, qui me place dans un état de bienveillance, de tranquillité intérieure; c’est un bref mouvement intérieur qui me fait me reposer sur Dieu.

Les gestes, petits ou grands, sont importants: gestes des mains (« je te confie.. »); gestes des bras (Alleluia!); position à genoux. Ne faisons-nous pas des gestes en direction de ceux que nous aimons?

Certains penseront: Hou-là là, je n’en suis pas là! Il me semble au contraire que ce que je dis ici est à la portée de chacun. Car il ne s’agit pas de longues prières; juste de petites habitudes, de petits « trucs » que l’on peut développer, qui que l’on soit et où que l’on soit: de partir de notre corps tel qu’il est !

… Et du coup, un peu plus tard dans la même journée, je rajoute un paragraphe sur le lien… entre sommeil et prière! Etant retraité, je peux somnoler sur mon siège  – ou faire une vraie sieste de 25 minutes si je le veux (pas plus longue, sinon on se traîne toute l’après-midi ensuite – j’utilise un réveil!).
Certains moines le disent: s’endormir dans la prière n’a rien de choquant; cela peut vouloir dire que l’on est assez détendu, confiant; et/ou que l’on soigne son corps en le laissant se reposer. Se reposer tout court, et se reposer en Dieu.

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La mort n’est qu’une étape

Je l’ai  déjà écrit ailleurs: je pense que « Après la mort, les travaux continuent« . Par exemple je n’imagine pas que mon père, qui est décédé, soit encore « actuellement » identique à ce qu’il était dans les dernières années de sa vie: il aura continué à progresser spirituellement (ceci naturellement en supposant que la notion de temps existe dans l’au-delà comme pour nous).
Je me représente donc la mort comme une étape, une simple étape.

Au cours de mes études j’ai connu une situation qui me sert parfois de comparaison: après le bac j’ai continué pendant deux années au Lycée, dans une classe préparatoire aux concours d’entrée dans les Grandes Écoles. Je ne savais pas si je réussirais du premier coup les concours d’entrée, ou si je devrais rester une troisième année au Lycée. Et surtout, je n’avais pas la moindre idée de ce que serait la vie « au-delà » du concours: dans l’univers d’une école d’ingénieur.

C’est ainsi aussi que je vois ma vie actuelle. Je ne sais pas combien d’années je vivrai encore sur terre, et au fond cela n’a pas d’importance. Je fais ce que je peux; j’entre peu à peu dans la vie de l’Esprit. Et cela continuera après la mort: elle est juste une étape à franchir, et il s’agira ensuite de poursuivre la montée dans l’Esprit.

Je vis donc en considérant que j’ai devant moi non pas 10 ou 20 ans, mais plutôt 200 ou 300  (ou 3000…). Ce n’est pas pour moi une façon de dire « on a le temps! », mais une simple réalité, le cadre dans lequel je pense.
Et je veux passer chaque heure avec le Seigneur, dans l’amour.

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« Là où nous disons non… »

Une phrase dite par le prêtre à la messe ce midi m’a laissé perplexe. Il a demandé que Dieu nous donne aux uns et aux autres « la grâce de dire oui là où nous disons non ».
Face à une phrase comme celle-là, j’ai l’impression que mon christianisme est bien différent de celui proposé par ce prêtre.

Depuis des années, ma vie est centrée sur le Seigneur. Mais en même temps, c’est moi dont il s’agit; c’est à dire que ce que j’ai à « gérer » d’abord, c’est ma personnalité, mes caractéristiques, un peu comme si j’étais à un niveau « meta » (« au dessus ») par rapport à moi: je constate ce que je pense, et la spontanéité de mon corps, et j’essaie de guider mon esprit et mon corps vers ce qui me semble aller dans le sens du Seigneur.

L’idée que c’est mal de « dire non  » n’a pas de sens pour moi, pour deux raisons:
– D’une part parce que bien entendu, pour garder son équilibre, il ne faut pas dire « oui » à toute sollicitation, à toute demande. Il ne s’agit pas de s’épuiser (J’ai déjà cité me semble-t-il la phrase de Jean XXIII au Père Lebret: « Mon père, on croirait que vous portez le poids du monde sur vos épaules: mais Jésus l’a déjà sauvé! »). Il s’agit d’évaluer quand il faut dire oui, et quand il faut dire non!
– Et d’autre part parce que je suis un être limité, dont je regarde globalement le comportement. Bien entendu, dans ce comportement il y a énormément de péché; mais j’essaie d’être par rapport à moi-même comme une mère par rapport à son enfant qu’elle aime. Je constate mes fautes, mes faiblesses, mes lacunes, et je cherche comment « me manoeuvrer moi-même » pour aller vers plus d’amour. J’accepte ma spontanéité; c’est ainsi que je m’aime et que je découvre ce que je suis et comment me faire évoluer moi-même. Je ne raisonne pas en « oui » et « non ».

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Admirer les autres!

Un article sur la confiance en soi que j’ai lu récemment dans Atlantico propose un « truc » qui m’a paru intéressant : la confiance, dit l’auteur de l’article, vient de l’admiration que l’on a pour une personne! Je vous laisse vous reporter à l’article pour voir dans quel contexte l’auteur propose cela.

J’ai aussitôt appliqué et généralisé cette idée: il est parfaitement possible de penser à chaque personne que l’on connaît en se centrant sur ce qui est admirable en elle! Cela rejoint d’ailleurs une forme de prière, mais c’est direct: Je pense à quelqu’un que je vais rencontrer, et je me mets en tête ce que je trouve admirable en elle! J’y arrive facilement.

Après avoir un peu pratiqué cela aujourd’hui, je pense qu’il y a là une mine. Cela met dans une attitude intérieure positive, active, joyeuse.

Il y a des points communs avec certains « trucs » que j’utilise déjà, comme le « rire de Clotilde » (« Choisir de sourire »), dont l’usage est quand même plus particulier.
Si la situation n’est pas tendue, l’admiration sera facilement possible et immédiatement accessible.

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SIDA et préservatif: dès 1989, l’église de France?

Je lis dans le livre d’Henri Tincq sur le cardinal Lustiger que dès 1989 l’église de France avait pris position pour l’utilisation du préservatif par les couples dont l’un des membres a le SIDA. Et que cela a été renforcé en 1996, la conférence des évêques de France écrivant que le préservatif est « nécessaire » pour éviter d’être infecté « ou d’infecter un partenaire » !

Henri Tincq ajoute en note que Benoît XVI a « ratifié, en novembre 2010, ce point de vue (..) dans le livre Lumière du monde. »

Je me rappelle la polémique qui a accompagné le voyage de Benoît XVI en Afrique en mars 2009 ! A l’époque il ne me semble pas que l’on ait tellement rappelé la position officielle des évêques de France…

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Le pape François… pas « 1er »

Je viens seulement de comprendre pourquoi le pape François n’a pas voulu qu’on le désigne comme étant « François 1er »…
C’est tout simplement parce qu’il ne veut pas être un souverain…Ce sont les rois et empereurs pour lesquels on ajoute un chiffre. Pas les simples évêques… (pas de « Jean-Marie 1er » ou de « André 1er » à Paris!)

Oui, pas les simples évêques… Même s’il s’agit de l’évêque de Rome.

Il se veut simplement en charge de l’unité. Et ne se fait sans doute pas appeler « souverain pontife »?

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Nous créons (largement) notre environnement

En lisant le début d’un livre assez étrange (« Ho’oponopono » – c’est un mot Hawaïien), j’ai pris conscience que nos « petits choix » de chaque instant influent assez nettement sur notre relation avec les personnes présentes.

Ce livre (Editions Jouvence), que je n’ai pas pu continuer tant les affirmations qu’il contient me paraissent fausses/ridicules (ou, disons: exprimées avec un vocabulaire complètement délirant, de mon point de vue), contient cependant dès le début une proposition d’action assez intéressante.

Elle consiste (je résume), face à toute personne, à penser: « Désolé, pardon, merci, je t’aime ». Les auteurs appellent plus ou moins cela « guérir nos mémoires ». En tout cas cela peut nettement améliorer la relation.

Je me suis rendu compte qu’en répétant intérieurement cette espèce de « mantra », on peut faire des choix différents dans les paroles que l’on dit ou non, dans les regards, voire dans les gestes.

Les auteurs disent (et c’est là une conception que je ne peux pas accepter) que « la réalité physique est une création de mes pensées » ! Rien que cela! Mais il est vrai que on peut largement, à chaque instant, influer sur notre relation à ceux qui nous entourent en ayant cette attitude de demande de pardon (= de changement intérieur personnel)

Et j’ai pensé à telle ou telle personne avec qui j’ai des relations assez difficiles, à mon avis « de leur « faute » (alors que pourtant je connais des gens qui arrivent à avoir des relations apaisées avec eux…). Donc ce « mantra » est sûrement à pratiquer. Cela va dans le même sens que le « rire de Clotilde » que j’évoque ailleurs sur mon site. Les domaines d’application sont sans doute complémentaires.

Il y a peut-être d’autres idées intéressantes plus loin dans le livre; je ne sais si je choisirai un jour d’en continuer la lecture…

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« Journal » sommaire

Reprise de ce blog.

Ce billet est du type Journal « sommaire », c’est à dire sans beaucoup d’explications. Un peu un « super twitter », un peu plus détaillé.

Je jette un coup d’oeil au début d’un livre « Ho’oponopono » de Bodin et Hurtado-Graciet.

(quoi qu’on pense des théories « quantiques ».. ? ?
L’idée de surveiller ses pensées, pas nouvelle, reste très efficace.

Si au lieu de me préoccuper de ce que les autres penseront, je me centre sur les pensées que j’ai, cela peut être un progrès.

– Puis dans la lecture je vois l’histoire du psy qui a guéri tous les malades simplement en « pensant »: « Désolé, pardon, merci, je t’aime », c’est (si c’est vrai) assez intéressant. Et je peux l’appliquer à des personnes avec qui j’ai du mal. Et même à un tweet que je n’aurais pas dû envoyer, car sous apparence d’amour il était une façon de critiquer quelqu’un d’autre…

6 mai – Il me semble que ce que ne font pas, en tout cas directement, ce genre de livres, c’est de nous proposer d’élargir notre vision à une communauté d’amour globale.
Et puis ce qui est le centre de ma démarche chrétienne, c’est de me laisser guider par l’Esprit. L’Esprit agit en moi et sur les événements.

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Pour info: tout est rentré dans l’ordre (accents)

Voilà, tout est rentré dans l’ordre. J’arrête quand même ce blog, mais j’écris ce billet pour expliquer comment la panne concernant les accents a disparu (voir billets précédents).
Je pensais demander conseil sur l’excellent forum http://www.wordpress-fr.net/support/ , et ce forum, avant que je n’explique mon problème, m’a demandé de décrire en détail ma configuration: thème utilisé, extensions utilisées, etc.
Il m’est venu à l’idée de désactiver toutes les extensions.. et Bingo! La panne a disparu!
Cela ressemble à ce qu’il est conseillé de faire quand on a un problème d’ordinateur: d’éliminer le maximum de compléments installés, pour étudier la question sur une machine propre.
Eh bien voilà ! Bye bye quand même, « Au fil des heures ». Je ne chercherai même pas à savoir quelle était l’extension défectueuse. Si cela se trouve elles pourraient toutes être remises en place sans que le problème ne réapparaisse…

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Guardini dit des bêtises…

.. si du moins la citation très longue que je lis dans un commentaire sur le site de la CCBF est exacte!

// idem ceci est un brouillon ancien que je publie finalement //

Romano Guardini est un théologien qui a eu son heure de célébrité vers le milieu du XX° siècle. Mais voici ce qu’il écrit semble-t-il en substance:

– c’est la faute des hommes si Jésus a raté son incarnation : autrement dit, le christianisme aurait été beaucoup mieux si Jésus n’avait pas été crucifié
– Il écrit en somme: il n’y avait pas de « nécessité » à ce que Jésus meure sur la croix (qu’entend il par nécessité?)
– Il imagine que Jésus aurait pu créer un ilot de douceur dans notre monde

Il n’a pas l’air de comprendre le rôle central de la croix pour chaque chrétien (mourir pour vivre, c’est en mourant que l’on renait – ressuscite)
Inversement, àjuste titre, il ne se centre pas sur le fait isolé « sacrifice du christ », comme s’il avait eu un rôle magique.

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Une blessure ne disparait pas en un jour

// Dans cet article – et dans mes autres textes – il manque le rôle que peut jouer la prière: « Seigneur fais-moi trouver comment pardonner intérieurement à l’autre ». Et cela se trouve alors vite! //

Je retrouve ce vieux texte, que je n’avais pas publié a l’époque. Voilà qui est fait!

Un ami m’a demandé pardon la semaine dernière; il m’avait effectivement blessé par son comportement.
Une blessure, qu’elle soit physique ou morale, ne disparaît pas en un jour. Si j’évoque ce sujet, c’est parce que cela m’a amené à réfléchir d’une façon nouvelle sur un aspect du pardon: est-ce que dire « je te pardonne » aurait un sens pour moi, intérieurement?
Celui à qui on dit cette phrase se sent réconcilié, ce qui est important. Mais pour celui qui le dit, quel sens l’expression a-t-elle, dans sa psychologie intérieure? Le mal reçu s’est inscrit dans notre corps, et ne peut pas facilement en être effacé.
Jacques Salomé (voir la fin du texte en lien ci-dessous) propose – quand on le peut – de restituer à l’autre sa violence par un objet ou par un texte: « Ce que tu m’as dit/ce que tu as fait, ce sont tes mots/tes actes; je te les restitue »; on élimine ainsi symboliquement de son propre corps la violence reçue. Les textes de Salomé ne semblent pas évoquer l’expression « Je te pardonne ».
Je suis convaincu que dans trois mois et même avant (voir mon texte « Pour pardonner, donner« ), le temps aura fait son oeuvre et que l’incident ne sera plus du tout vivant dans mes nerfs et dans mes muscles; si à ce moment-là j’en reparle avec mon ami, je pourrai lui dire que cela n’a plus d’importance, que c’est vraiment du passé; mais je ne suis pas sûr que je lui dirai pour autant « je te pardonne »… Je n’aime employer que les expressions qui ont un sens pour moi.
Jésus nous a dit de pardonner; cela n’entraîne pas que dire que l’on pardonne soit toujours faisable, même pour de petites choses; ni toujours approprié. L’autre devra se contenter de nous avoir demandé pardon.
– Les mots peuvent avoir autant de poids que les actes: la parole nous crée humains, et définit la relation.

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Probleme sur ce blog

Les accents ne passent plus depuis hier… J’avais commence (« commenc? ») a rajouter des titres aux billets les plus anciens qui n’en avaient pas. Est-ce la cause? C’est le blog dans son ensemble qui est d?faillant (les menus de la partie administration remplacent, eux, les accents par des signes cabalistiques…)

Je risque donc d’abandonner ce blog, ce qui evitera la dualite qu’il y avait tous ces temps ci.

Rendez-vous sur http://www.plestang.com/blog !

 

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essai ? l’attention de WPf

Voici des accents: ? ? ?…

Par contre dans les commentaires ils passent bien!!

Et dans certaines pages de l’administration (M?dias>Biblioth?que) les titres sont correctement accentu?s!

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Est-ce Dieu qui aime en nous?

Un prêtre nous dit: « C’est Dieu qui aime en nous ». Et un peu plus tard: « Viens Seigneur, viens aimer en nous! »
Cela ne revient-il pas à nous nier nous-même? A ne pas pouvoir aimer? Pourtant nous aimons! Pas très bien, mais tout de même un peu! Jésus nous a demandé d’aimer; il n’a pas dit que ce serait l’Esprit qui aimerait en nous.
Il serait plus correct de dire que Dieu vient nous changer: nous diviniser, en « lavant ce qui est souillé », etc. (Viens Esprit Saint.. »). Nous sommes un peu comme dans une famille: des enfants qui font confiance à leur Père, qui grandissent et comprennent ce qu’ils lui doivent et ce qu’ils reçoivent de lui à chaque instant.
Et peu à peu, nous pouvons vivre en Lui. C’est toujours nous; et c’est Lui.
« Viens, Seigneur, nous apprendre ? aimer: mettre en nos coeurs ta force d’amour ».

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Marie sauve son fils?

Encore une oraison qui pose problème aujourd’hui; et doublement:
« Tu as voulu que ton Fils naisse de la vierge bénie afin que son humanité ne soit pas soumise à la condamnation de notre race« .
Toujours l’idée qu’il y a eu aux débuts de l’humanité une « descente » à la suite de la faute d’Adam. On peut lire autrement l’histoire des hommes avec Dieu.
Et en outre le texte inverse les rôles de Marie et de Jésus: ce serait Marie dont la virginité sauverait Jésus du péché?
Texte assez peu orthodoxe, non?

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Remercier; demander la paix intérieure

Dimanche 1° janvier; je souhaite à tous les lecteurs de ce blog une année de paix: paix extérieure si possible; paix intérieure en tout cas, en Dieu.
Aujourd’hui à la messe le prêtre a commencé par proposer que nous rendions grâce pour l’année passée; idéalement il faudrait sans doute faire plutôt cela le 31 décembre. Et puis, avons-nous toujours matière à rendre grâce? Oui, je pense que chacun de nous, en cherchant, peut trouver matière à rendre grâce, dans la foi; mais pour certains cela peut être difficile.
Puis le prêtre a souhaité à chacun, pour l’année qui vient, la santé… Pourquoi pas, mais on sait bien que beaucoup auront d’une façon ou d’une autre des pépins de ce côté là; alors est-ce vraiment cela que les chrétiens peuvent se souhaiter?
Il me semble que ce que nous pouvons nous souhaiter, c’est de marcher sur le chemin que le Seigneur nous propose. Et cela s’exprime tout simplement en souhaitant à l’autre d’avoir en lui la paix intérieure.
A travers les ennuis, les difficultés peut-être graves que nous aurons, le mieux est d’arriver à garder la paix du coeur, par notre relation à Dieu.

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« Pratique de la louange »

La puissance de la louange est pour moi une dimension essentielle de la vie spirituelle. Peut-être créerai-je dans quelque temps sur mon site une page « pratique de la louange »… Voici, en bref, quelques exemples de ce qu’elle pourrait contenir:
Echec d’un projet: Merci, Seigneur, de ce que ce projet que j’avais n’ait pas réussi; tu sais mieux que moi ce qui est bon, pour moi et pour ce que je voulais faire avec ce projet. Loué soit ton nom. »
Péché: Merci Seigneur: cette attitude que j’ai eue, cette erreur que j’ai faite, tu me les as montrées; je me découvre honteux et pécheur. Loué sois-tu de m’aider ainsi à découvrir mes manques d’amour. Que ton règne vienne. Que ton nom soit béni.
Personnes difficiles: Merci, Seigneur, pour ces personnes difficiles avec qui tu nous donnes d’avoir à vivre. Tu les aimes, tu les connais; donne-moi, donne-nous de les aimer profondément et de nous réjouir de les rencontrer.
Petit pépin technique: Merci Seigneur pour cette panne inattendue et gênante. Tout est entre tes mains; je te confie ma tension, mon mécontentement. Mets-en moi ton esprit de louange, de confiance, de joie!
Il ne suffit pas de dire ces paroles « sans y croire » ! Une pratique suffisamment longue amène à se remettre vraiment, dans la joie intérieure, entre les mains du Seigneur.

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« C’est invraisemblable…

.. mais c’est vrai – ou du moins je suis convaincu que cela l’est ».
C’est peut-être en ces termes que l’on peut parler à un athée qui dirait que Dieu est absurde, qu’il est une invention des hommes etc.

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Mystique: extase

Je suis en train d’écouter une conférence sur « philosophie et mystique »; et je me perds un peu dans la description systématique et détaillée de caractéristiques supposées des expériences mystiques, qui ne paraissent pas vraiment différentes de ce qu’est toute prière.
C’est dans le « Théo » que j’ai trouvé (une fois de plus – j’aime bien le Théo!) une présentation simple et claire: on entre dans la relation mystique avec Dieu lorsqu’il y a extase; lorsque l’on est en quelque sorte arraché à soi-même.
Il suffisait de le dire!

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