« Nuit de la foi » – Rien après?

On parle souvent de la « nuit de la foi » qu’ont vécu certains saints comme Thérèse de Lisieux ou Mère Teresa: elles n’avaient aucun sentiment ni aucune assurance comme quoi elles étaient sur la bonne voie.
Est-ce qu’elle se demandaient si elles avaient raison de continuer le choix de vie qui était le leur? Je n’en suis pas sûr; elles étaient peut-être « seulement » dans la « désolation »: un peu comme si elles n’avaient pas de nouvelles d’un être aimé. Ou alors peut-être s’agissait-il aussi d’une tentation.
J’ai tendance à faire un rapprochement entre la situation ci-dessus et une conviction que j’ai depuis des années. A savoir que, même s’il n’y a rien après la mort, cela vaut la peine de vivre en chrétien, de se donner entièrement à l’amour. Car c’est, pour moi et certainement pour beaucoup d’autres, la seule façon de vivre qui puisse nous satisfaire; un trésor que nous avons trouvé et qui nous remplit. Et comme nous nous remettons entièrement entre les mains du Seigneur, la désolation, la nuit, si elle doit se produire, sera un morceau du chemin, accepté à l’avance.

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Un culte

Samedi dernier j’ai eu la chance de participer avec plusieurs autres catholiques à un culte réformé (célébré exceptionnellement un samedi!) qui m’a fait forte impression. La pasteure, souriante et posée, a suivi une ligne très sobre, parlant de façon brève et uniquement quand c’était nécessaire; elle a essentiellement guidé la prière commune dans une atmosphère recueillie et avec de nombreux chants modernes; il est vrai que nous étions dans le cadre du Chemin Neuf. Mais aussi avec des moments de silence, permettant la prière personnelle.
Son homélie (est-ce le bon mot) a de même été sobre, regroupée en quelques commentaires, sur le contexte du passage, les destinataires de ce que dit Jésus, etc.
Parmi les moments de prière j’ai notamment apprécié celui où elle nous a dit: « Nous allons maintenant rester un moment en silence pour que chacun puisse prier pour les personnes qu’il connaît et qui en ont besoin ».
Au moment de la Sainte Cène toute l’assemblée a formé un grand cercle; la pasteure a indiqué que son Eglise accueillait à la Sainte Cène toute personne reconnaissant Jésus comme Dieu (enfin je ne sais plus si ce sont les mots qu’elle a employés), et elle a proposé – comme nous le faisons lors de nos messes – aux personnes qui ne souhaitaient pas participer de croiser les bras; elle s’est alors arrêtée devant chacun d’eux en priant à haute voix pour eux. Le pain qu’elle a distribué, c’étaient d’assez petits morceaux d’un pain de type campagne; le vin, rouge, était dans des équivalents de calice, plus étroits (l’intinction serait difficile). Pas de petit linge pour essuyer le calice après que chacun a bu; c’est le seul point qui m’a gêné.
Au total une cérémonie émouvante pour moi, où j’ai pleuré la division des chrétiens.

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Théologie et philosophie: un colloque

Image:François Lestang

Un intéressant colloque vient de se tenir dans le cadre de la Communauté du Chemin Neuf. Pendant trois jours, des philosophes et des théologiens ont réfléchi sur les relations entre les deux disciplines, ainsi que sur le thème « foi et raison ».
Les contributions étaient toutes d’un niveau élevé (parfois trop…). Un régal pour l’esprit. Une bonne occasion de découvrir les recherches actuelles dans ces domaines, et aussi de revenir aux « classiques », relus d’une façon très fine par certains intervenants.
Les contributions du colloque seront prochainement disponibles sous forme audio sur le site de la Communauté (rubrique « Enseignements »).
– Je reproduis ici un texte que j’ai écrit en 1998: « La théologie est une réflexion sur ce que nous dit Dieu; la philosophie est une réflexion au niveau humain, avec tous les hommes. Chacune éclaire ou peut éclairer l’autre. Le chrétien, par la connaissance personnelle qu’il a de l’amour de Dieu, peut faire remarquer au philosophe des lacunes ou des erreurs possibles de son système; la philosophie peut élargir notre réflexion chrétienne, et donc nous amener à poser différemment les problèmes de foi. »

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Se donner, se recevoir …

Chacun de nous réagit de façon différente à des expressions telles que « acceptes-tu de donner ta vie à Jésus? » ou de « donner entièrement ton intelligence à Dieu » (phrases qui accompagnent parfois la demande de « baptême dans l’Esprit »).
Autre expression: « Se recevoir entièrement de Dieu »; une amie me dit qu’elle ne l’aime pas. D’autres n’aimeront pas des phrases telles que « vivre en Dieu » ou « être entre les mains de Dieu ».
Chacun a sa façon spécifique de comprendre sa relation à Dieu. L’un se sent en quelque sorte opprimé, privé de sa liberté par une de ces expressions, tandis que l’autre est à l’aise avec elle, mais est rebuté par une autre! Cela tient entre autres à notre structure psychologique, à ce qu’a été notre enfance et notre vie.
« Tout vient de Toi, ô Père très bon » !
. 13h On peut noter aussi que si on dit la phrase « donner sa vie », etc. devant un groupe, ce n’est pas la même chose que de la dire dans sa prière intérieure. Sans que l’un soit nécessairement « mieux » que l’autre !

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Marie et le péché

Les oraisons de la messe d’aujourd’hui 8 décembre (Immaculée conception) parlent de Marie et du péché; notamment:
– « La faute originelle, dont tu as préservé la Vierge Marie »;
– « Tu l’as préservée de tout péché par une grâce venant déjà de la mort de ton Fils ».
Si on considère qu’il n’y a pas de faute « originelle » (Adam et la faute n’ont pas de réalité historique), mais plutôt un état pécheur de tout homme, Marie arrive comme un premier sommet de l’humanité: femme juive si attentive à la parole qu’elle lui est toute ouverte; avec l’aide de Dieu, elle est libre du péché. Elle n’est pas « préservée », elle est montée dans l’amour.
Cette montée dans l’amour fait partie du plan de Dieu, au même titre que la venue, la mort et la résurrection de Jésus. Pas besoin d’imaginer un « effet rétroactif », comme si la mort et la résurrection de Jésus était un événement déclenchant quasi mécaniquement une libération du péché.
L’événement naissance de Marie, l’événement Jésus, sont des étapes de l’histoire du salut: étapes les plus importantes certes, mais étapes, au même titre que la sortie d’Egypte et l’Exil. Le plan de Dieu n’est pas limité à l’instant Jésus. Jésus nous sauve parce qu’il éclaire le plan de Dieu et nous donne sa vie en nourriture. Dieu sauve tout au long de l’histoire des hommes; Jésus nous révèle ce salut.

– Voir aussi ce billet de J.-F. Bouthors sur le fait que Marie « perçoit la vraie visée de Dieu ».

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Pleurs de Marie-Madeleine

La tradition dit que Marie de Magdala, après la résurrection, est arrivée avec deux autres personnes en Provence (« Les saintes Marie de la mer »), et qu’elle a fini sa vie à la « Sainte Baume ». Je rappelais cela hier soir dans une « soirée Bible« , et je disais que Marie, dans sa grotte, pleurait.
Je crains à ce propos d’avoir été mal compris, et d’ailleurs il y a deux ou trois hypothèses possibles sur ces pleurs. On peut d’abord supposer (mais je ne trouve pas cela convaincant) qu’elle pleurait la perte de « son Jésus »; cela ne correspond pas me semble-t-il à ce qu’a été la résurrection. Deuxième hypothèse: elle pleurait ses péchés. Pourquoi pas; comme le veut la tradition populaire, et comme l’explique bien le père Bruckberger dans son livre, Marie avait vécu une vie très libre avant de rencontrer Jésus (pour les pharisiens c’était « une pécheresse »).
Mais j’ai en tête une toute autre vision des pleurs que peut avoir quelqu’un qui aime Jésus: des pleurs d’amour, des pleurs d’admiration pour l’amour bouleversant, immense, englobant, de Celui qui nous a aimés le premier. Oui, on peut pleurer de bonheur, de gratitude, d’abandon de soi dans l’océan de l’amour de Dieu.
P.S.: D’après Mgr Alichoran, dans sa tradition chrétienne chaldéenne « ceux qui pleurent » dans les béatitudes ce sont les moines, qui pleurent sur les péchés du monde.

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Atmosphère d’une récollection

Une récollection que j’ai faite il y a quelques semaines avec un petit groupe de ma paroisse reste pour moi une sorte de référence spirituelle intérieure. Nous étions sept autour d’une table, avec le prêtre qui nous faisait simplement quelques suggestions, ou bien, à partir d’un passage d’évangile, nous demandait de commenter par écrit brièvement chacun des versets, et un tour de table se faisait ensuite pour chaque verset. L’atmosphère (est-ce le bon mot?) était de respect, d’amitié; il faut dire que les membres du groupe se connaissent assez bien. J’en ai retenu pour moi le souci de vivre intérieurement encore plus dans la prière; de rester souvent silencieux ou de parler lentement et peu (pas tellement dans ma nature…). Une belle journée dans l’amitié; l’amour.

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La Bible, verset par verset

Je découvre un site protestant sur la Bible: « Chemins de Vie« , qui diffuse jour après jour une étude de la Bible. Ils en sont à l’Apocalypse. Une partie de ce qui est dit pourra m’être utile si, comme je l’envisage, nous étudions l’Apocalypse dans « Bibletudes » après avoir fini l’évangile de Jean.

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« Culte » des statues…

Un billet du blog « Porteuse d’eau » (dont je connais bien l’animatrice « Giboulée » :-) pose la question de la vénération rendue parfois aux statues (p.ex. encensement). Je suis moi aussi très gêné par ce genre de pratiques – et d’autant plus, comme le dit Giboulée, que c’est ne tenir aucun compte de la sensibilité de nos frères protestants.

La première « pratique » catholique avec laquelle je ne suis pas d’accord dans ce domaine, c’est de se tourner vers la statue de la vierge quand on récite le « Je vous salue Marie ».
Marie est pour moi quelqu’un de vraiment existant, présent. Se tourner vers sa statue, alors qu’elle est présente, c’est un peu comme se tourner vers une photo de quelqu’un alors qu’il est présent dans la pièce!

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La croix: un renversement

Je viens d’écrire dans le billet précédent que « rien ne remplace la croix de Jésus »; je veux dire que l’amour jusqu’à accepter d’en mourir est la clef: c’est cela l’amour véritable. Jésus nous le montre, et nous apprenons dans nos vies à le mettre en pratique, grâce à son exemple et à son esprit.
C’est cela qui conduit à la résurrection, que nous pouvons déjà en partie vivre dans nos vies.

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Témoignage d’une NDE (« Expérience aux frontières de la mort »)

Cette vidéo raconte une NDE (« EMI ») et une guérison miraculeuses, dans un contexte non chrétien (« non dualité », « se centrer »), ce qui rend les choses encore plus intéressantes. Elle est très longue, sous-titrée en français.
C’est un témoignage exceptionnel, qui comprend beaucoup des faits classiques des NDE.
Je la recommande en ce qui concerne les faits (toujours distinguer les faits de l’interprétation). Par contre les opinions émises par la personne (Anita) au sujet de la meilleure façon de vivre sur terre sont certes respectables, mais assez simplistes; ce qu’oublie celui ou celle qui émet de telles opinions (genre « il suffit d’être soi-même »), c’est qu’elle a vécu une expérience personnelle sur laquelle elle peut s’appuyer pour aller dans la direction qu’elle propose. Pour l’homme ou la femme moyen, cela ne l’avance guère.
Rien ne remplace, de mon point de vue, la croix de Jésus-Christ. Aimer, ce n’est pas des sentiments, des émotions, comme le laisse entendre Anita; du moins tant qu’on n’a pas fait une expérience décisive qui marque toute votre vie, et à partir de laquelle il suffit en effet, comme elle, de se laisser guider.

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Un père qui prend soin…

Une oraison à la messe ces jours-ci: « Tu es un père qui prend soin de ses enfants ». Même certains de mes amis chrétiens trouvent cela difficile à entendre, car ils sont dans la difficulté et se découragent. Pourtant l’idée contenue dans cette oraison est presque vraie: il suffit de modifier un peu le texte pour arriver à quelque chose qui exprime bien la réalité de notre relation à Dieu:
« Tu es un père pour ceux qui mettent leur confiance en toi ».
Cela ne veut pas dire qu’on est alors dans un jardin de roses. Jésus ne nous a rien promis de semblable, et on voit, dans le cas de Saint Paul par exemple, combien les épreuves peuvent être nombreuses. Mais si on les vit « en Dieu » elles sont différentes.
Je pense aussi à Thérèse d’Avila, qui après avoir glissé dans la boue en sortant de voiture, disait à Dieu: « Je comprends que vous ayez peu d’amis, si c’est ainsi que vous les traitez! »

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Les allées du Luxembourg

C’est le titre d’un délicieux petit livre de Maurice Bellet (2004). Roman, récit très simple où, de la douceur, naît une sorte de transfiguration. Laissez-vous porter.

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« SOS pour Jésus » ?

Je reçois d’un organisme chrétien une demande d’argent, avec sur l’enveloppe, en gros: « SOS pour Jésus » « J’ai soif! ». Ma réaction est immédiate et forte: ont-ils vraiment compris le christianisme?
Les apôtres ont bien essayé de « défendre » Jésus, mais c’est celui-ci, et non eux, qui connaissait le chemin. Il s’agit donc d’écouter l’Esprit, et de lui permettre d’agir en nous selon ses voies. Ce sera mieux que ce surprenant SOS.
« Gardez confiance, j’ai vaincu le monde » (Jn 16,33).

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Maître Eckhart, sur « pauvres en esprit » (sermon 52)

« Ne rien vouloir; ne rien savoir; ne rien avoir ». Les deux premiers sont clairs pour moi: il s’agit d’être tellement dans le flux de la volonté de Dieu qu’on le laisse agir (au lieu d’être volontariste); d’être tant dans la remise de soi à son amour que l’on n’a plus à juger, à préférer, à affirmer. Le troisième point serait clair aussi s’il signifiait, comme je le croyais, ne plus se préoccuper de ce que l’on a et de ce que l’on n’a pas, ou encore (plus difficile) ne pas croire que l’on a quelque chose. Mais il semble – en tout cas tel que le sermon nous a été transmis par ses disciples – que Eckhart va plus loin et affirme des choses difficiles telles que « je prie Dieu pour qu’il me déprenne de Dieu », et même « je fus cause de moi-même et de toutes choses; l’aurais-je voulu, je n’aurais pas été ni n’auraient été les autres choses ». C’est l’union avec Dieu, sans doute.

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Scot McKnight

Ce bibliste américain évangélique est un des auteurs que je lis régulièrement: notamment son blog « Jesus Creed » et ses livres (« The Blue Parakeet » en particulier). Dans son livre qui vient de sortir « The King Jesus Gospel » (l’évangile du Roi Jésus), dont j’ai téléchargé gratuitement le premier chapitre (merci Amazon!), il écrit à propos de l’attitude de la majorité des évangéliques qu’ils sont « obsédés par l’idée d’obtenir de la personne à qui ils parlent une décision en faveur du Christ; alors que les apôtres voulaient faire des disciples. » Et il ajoute plus loin: « L’évangile de Jésus attend plus de nous qu’une décision unique qui efface nos péchés pour que nous puissions être en sécurité jusqu’à ce que vienne le ciel. »

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Le don de la foi

Si Dieu ne se révélait pas à nous, comment pourrions-nous avoir dans notre coeur la ferme conviction qu’il existe?
Il y a eu d’abord la révélation à Israël et en Jésus-Christ; et ensuite cette révélation continue, en chacun de nous: « L’Esprit témoigne » (1 Jean 5,6). Nous avons la foi, mais lorsque nous faiblissons intérieurement, nous pouvons nous tourner vers Dieu et lui dire, comme les apôtres: « Augmente en nous la foi! » (Luc 17,5)

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« Etres supérieurs »

En discutant avec un ami non-croyant, je m’aperçois que ma « Présentation du christianisme » peut être mal comprise de lecteurs pour qui il n’existe que les deux « catégories » intellectuelles suivantes: à savoir d’une part les extra-terrestres, et d’autre part « Dieu », entendu comme le créateur de l’univers, tel que les religions en parlent.
Mon approche est différente! C’est ce qui ne ressort peut-être pas assez de mon texte. Je parle d’entités dont je ne dis pas qu’elles sont les créateurs de l’univers, et qui ne sont pas du tout au même niveau que nous ou autres civilisations de notre univers, mais à un niveau bien supérieur: d’où ma comparaison avec l’amibe (que nous sommes pour eux, s’ils existent).
Pour dire les choses autrement: je ne m’intéresse pas à savoir qui a créé l’univers, à supposer que cette question ait un sens; par contre je m’intéresse à une ou des entités – que l’on a tendance à appeler « esprit(s) », mais c’est là encore les ramener à notre niveau – qui éventuellement « gèrent » l’univers à un niveau plus élevé.
Pourquoi cette approche: précisément pour ne pas s’enfermer dans la question de « définir Dieu », qui me paraît absurde (cf. ma remarque à Comte-Sponville). Pour bâtir un schéma conceptuel aussi large que possible; schéma dans lequel je place, dans la suite de mon texte, la révélation de Jésus.

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Comprendre le baptême dans l’Esprit

Vidéo hier soir, à « NetForGod » (« Fraternité Oecuménique Internationale » du Chemin Neuf), sur le baptême dans l’Esprit. Il est mentionné par l’évangile; dans les Actes on voit ses effets très importants. Disparaît-il ensuite? Pas tout à fait car le « chant en langues » semble être vécu par des saints comme Augustin ou Thérèse d’Avila. Et les miracles évidemment demeurent, faits par les saints. Au 20° siècle il redémarre avec les Pentecôtistes, puis, en 1967, dans l’Eglise catholique. Plusieurs papes ont insisté sur la valeur de l’approche charismatique.
Il faut en général demander ce baptême, et souvent on vous invite à « donner entièrement votre vie à Dieu ». Ses effets sont d’élargir notre capacité d’accueillir l’Esprit; de se sentir plus proche de lui par le chant en langues, qui sort spontanément; d’avoir une conscience plus forte de l’action des forces du mal dans le monde.
« Donner entièrement sa vie » n’a pas le même sens dans la psychologie de chacun; il y a des gens à qui cela ne paraît pas possible. Dieu est patient.
(Voir par ailleurs le texte que j’ai écrit sur la diversité des approches et le dialogue entre chrétiens).

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« Réviser » régulièrement la traduction liturgique…

Cette traduction comprend – comme toutes les autres – un certain nombre d’erreurs ou d’impropriétés; j’en découvre toujours de nouvelles. Dans le texte de demain – Romains 4,16 – un « non seulement parce que » a l’air de dire qu’il faut obligatoirement être juif pour être sauvé.. (ambigüité logique dans la rédaction).
Réviser régulièrement la traduction liturgique ne devrait pas signifier le rachat de livres à la place des livres actuels; il suffirait d’admettre la possibilité de lire le texte selon deux versions: « Prions en Eglise » et Magnificat notamment publieraient selon le texte révisé. Les membres de l’assemblée s’éveilleraient peu à peu au fait qu’il y a plusieurs façons de traduire, et qu’on peut progresser. C’est cela ou le maintien des erreurs; la stagnation.

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