« Nuit de la foi » – Rien après?

On parle souvent de la « nuit de la foi » qu’ont vécu certains saints comme Thérèse de Lisieux ou Mère Teresa: elles n’avaient aucun sentiment ni aucune assurance comme quoi elles étaient sur la bonne voie.
Est-ce qu’elle se demandaient si elles avaient raison de continuer le choix de vie qui était le leur? Je n’en suis pas sûr; elles étaient peut-être « seulement » dans la « désolation »: un peu comme si elles n’avaient pas de nouvelles d’un être aimé. Ou alors peut-être s’agissait-il aussi d’une tentation.
J’ai tendance à faire un rapprochement entre la situation ci-dessus et une conviction que j’ai depuis des années. A savoir que, même s’il n’y a rien après la mort, cela vaut la peine de vivre en chrétien, de se donner entièrement à l’amour. Car c’est, pour moi et certainement pour beaucoup d’autres, la seule façon de vivre qui puisse nous satisfaire; un trésor que nous avons trouvé et qui nous remplit. Et comme nous nous remettons entièrement entre les mains du Seigneur, la désolation, la nuit, si elle doit se produire, sera un morceau du chemin, accepté à l’avance.

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