Je suis toujours désolé quand je lis, sous la plume d’un auteur chrétien connu, une phrase comme celle-ci:
« (l’) avenir du christianisme menace de lui faire bientôt défaut s’il s’identifie à la religion chrétienne, de moins en moins pratiquée »
Je dirai plus loin qui est l’auteur de cette phrase, symptomatique pour moi d’une attitude « humaine, trop humaine ».
Est-ce au nombre de chrétiens que l’on doit juger le plan de Dieu? Jésus n’était-il pas, le premier, un terrible échec, en mourant sur la croix !? :-)
« Toi, viens et suis-moi! » nous dit le Christ: je crois que son amour peut me guider; et que l’au-delà est présent ! Ma foi ne dépend pas de statistiques.
La citation ci-dessus est de Joseph Moingt, page 33 de son livre « L’esprit du christianisme ».
Dieu a mené Israël; Dieu mène les chrétiens. Et quand bien même tous les chrétiens mourraient, Dieu mène l’ensemble des hommes. Et, au fait, tout le monde se retrouvera dans l’au-delà.
Ce qu’il faut, c’est expliquer ce qu’est l’amour selon Jésus, et vivre dans l’Esprit.
ET AUSSI…
Dans le même livre (pp.64-65) je lis que « ce ne sont pas les religions qui ont inventé le concept de révélation (..) mais l’angoisse de l’homme. » Egalement, plus loin, que « on ne peut pas retrouver le fil directeur d’une inspiration des Livres sacrés des juifs ». Et encore: « Qu’on ne peut pas (continuer à) présenter les points essentiels de la foi au Christ ressuscité , fils de Dieu , comme des vérités indiscutables (..) alors qu’ils sont discutés ouvertement par des gens informés »…
Disons-le clairement: Joseph Moingt n’est plus chrétien (quand il écrit tout cela).